La prévention des risques infectieux par la vaccination doit être envisagée dès le diagnostic de la MICI.
Sont considérés comme immunosuppresseurs les médicaments suivants
- Corticoïdes à plus de 20 mg/j d’équivalent prednisolone par jour depuis plus de 2 semaines
- Azathioprine et 6-mercaptopurine
- Méthotrexate
- Ciclosporine, mycophénolate mofétil
- Anti-TNF : infliximab, adalimumab, golimumab et certolizumab
- Védolizumab et Ustékinumab
Sous immunosuppresseurs, les VACCINS VIVANTS ATTÉNUÉS sont CONTRE-INDIQUÉS (risque de survenue de maladie vaccinale)
- R.O.R
- Varicelle
- Fièvre jaune (anti-amaril)
- Polio orale
Les vaccins vivants atténués sont à réaliser 3 semaines avant le début des immunosuppresseurs ou 3 mois après leur arrêt.
Sous immunosuppresseurs, les VACCINS INACTIVÉS ET RECOMBINANTS SONT SANS RISQUE
- Diphtérie, Tétanos, Polio sc, Coqueluche
- Hépatite A et B
- Fièvre typhoïde
- Méningocoque A et C
- Pneumocoque, Haemophilus, grippe saisonnière et H1N1
- HPV (Human Papilloma Virus)
EN PRATIQUE, DÈS LE DIAGNOSTIC DE MICI
- Vérifier les vaccinations déjà réalisées
- Effectuer les contrôles sérologiques si nécessaire (statut hépatique B et VZV en l’absence de varicelle documentée)
- Recommander certaines vaccinations
- Rappels des vaccins du calendrier vaccinal
- VZV si sérologie négative ou absence de varicelle
- Vaccin HPV chez la jeune adolescente
- Vaccin hépatite B si sérologie négative
- Vaccin hépatite A et Fièvre jaune si voyages en zone d’endémie (respect de l’obligation)
- Vaccin pneumococcique tous les 3 à 5 ans chez les patients immunodéprimés
- Grippe A (H1N1) et saisonnière, tous les ans chez les patients immunodéprimés