3 choses à connaître sur l’infection génitale à papillomavirus chez la femme et le cancer de l’anus

Quel est le virus responsable ?

Il s’agit du HPV ou Human papilloma virus en anglais ou plus simplement du papillomavirus en français.

L’infection est-elle fréquente ?

L’infection est fréquente et c’est même la plus fréquente des infections sexuellement transmises. Néanmoins, ce qui nous préoccupe ici, c’est l’infection avec les papillomavirus qui sont potentiellement responsables de lésions précancéreuses, autrement dit dysplasie. Chaque année, en France, 6300 cancers sont provoqués par le papillomavirus, dont environ 3000 cancers du col de l’utérus.

Comment rechercher une infection anale à papillomavirus ?

En cas d’antécédents d’infection génitale sévère en rapport avec le papillomavirus, le risque de développer un cancer de l’anus au cours de la vie est multiplié par cinq. Néanmoins, les cancers de l’anus sont rares par rapport à d’autres cancers, avec une incidence de 1,4 pour 100 000. Et ce risque augmente avec l’âge. Il faut noter également que les deux tiers des patientes qui développent un cancer de l’anus ont plus de 65 ans. Par contraste, dans la population séropositive pour le VIH, l’incidence est beaucoup plus élevée de plus de 90 pour 100 000 et c’est donc 68 fois plus fréquent.

En résumé

En résumé, en cas d’antécédent d’atteinte génitale à papillomavirus avec une dysplasie et chez une femme qui présente des symptômes au niveau de l’anus et quel que soit son âge et quels que soient ses symptômes, il faut absolument qu’elle soit examinée par un médecin.

Grâce au Dr. Frédéric Juguet, Proctologue à Bordeaux vous comprendrez mieux les infections anales à papillomavirus et les condylomes.

Envie d’en savoir plus ? Consultez cet article de la SNFCP : Dépistage des lésions précancéreuses dysplasiques anales dues au papillomavirus chez les sujets à risque (HIV, HSH…)