Etude rétrospective visant à évaluer s’il existe un sous-type de maladie de Crohn (MC) aggressive caractérisée par des récidives précoces et si la localisation ou la technique chirurgicale sont associées avec des modes de récidive différents.
Dans cette étude, 280 dossiers de MC ont été revus, totalisant 482 interventions chirurgicales majeures.
La courbe de survie ne fait pas apparaître de facteur de risque de récidive. Il existe un taux de récidive plus élevé pour les localisations iléales par rapport aux lésions iléo-coliques et coliques, l’intervalle entre 2 interventions est respectivement de 37,8 mois, 47,8 mois et de 54,7 mois. L’intervalle entre 2 interventions est plus court en cas de stricturoplastie seule ou associée à une résection qu’en cas de résection isolée (respectivement 41,7 et 48,6 mois contre 51 mois). Seule la localisation s’est révélée être un facteur de risque indépendant dans l’analyse de régression multiple.
Ainsi, les résultats de cette analyse rétrospective montrent qu’il n’existe pas de sous-type de MC ayant un potentiel caractéristique de récidive. Les récidives plus précoces après stricturoplastie pourraient être le témoin d’une tendance plus élevée des récidives des localisations iléales.