Les auteurs ont tenté d’identifier ,chez les enfants porteurs de maladie de Crohn, au moment du diagnostic des facteurs prédictifs de gravité nécessitant une immunosuppresion.
Au cours d’une étude prospective les auteurs ont colligé toutes les informations au moment du diagnostic, 6 mois et 12 mois plus tard. Ainsi 57 MC ont été étudiées. Durant la première année du diagnostic, 34/57 (59,6 %) ont nécessité un traitement immunosuppresseur. Au moment du diagnostic l’albuminémie moyenne (33,5 g vs 37 g) et l’hématocrite (33,3 % vs 35,9 %) étaient significativement plus basse et la vitesse de sédimentation (32 vs 12) était significativement plus augmentée chez les patients qui ont nécessité des immunosuppresseurs. Par contre le score d’activité pédiatrique (PCDAI), et les données cliniques n’étaient pas différents au moment du diagnostic entre les patients qui auront besoin et ceux qui n’auront pas besoin d’immunosuppresseurs.