Alendronate increases lumbar spine bone mineral density in patients with Crohn’s disease

Etude randomisée en double aveugle contre placebo cherchant à évaluer l’efficacité d’un traitement de 12 mois par 10 mg d’alendronate dans la prévention et le traitement de l’ostéopénie et l’ostéoporose de patients porteur d’une maladie de Crohn quiescente. Trente deux patients porteurs d’une MC (évoluant depuis plus d’un an, n’ayant pas de résection intestinale supérieure à 100 cm, sans insuffisance rénale, avec un poids de selle quotidien inférieur à 1500 g, n’ayant pas de facteur favorisant le catabolisme osseux, non enceinte et n’allaitant pas) ayant un score T de -1 au niveau de la hanche ou du rachis lombaire ont été étudiés. La masse osseuse moyenne au niveau du rachis lombaire a augmenté de 4,6 +/- 1,2 % dans le groupe alendronate contre 0,9 +/- 1,0 % dans le groupe témoin. La masse osseuse moyenne au niveau de la hanche a augmenté de 3,3 +/- 1,5 % dans le groupe alendronate contre 0,7 +/- 1,1 % dans le groupe témoin. Simultanément les marqueurs biochimiques osseux de catabolisme osseux (déoxypyridinoline et pyridinoline urinaires) ont diminué significativement dans le groupe alendronate, tandis que le taux ostéocalcine sérique augmentait dès le premier mois de traitement. L’alendronate a été bien toléré et il n’y a pas dans cette étude de différence significative entre les deux groupes. Il est signalé que l’absence de lésion gastrique dans le groupe alendronate est vraisemblablement à mettre sur le compte de l’utilisation d’une dose quotidienne faible.